Ces arbres géants sont fascinés par leurs caractéristiques. Son énorme tronc et ses petites branches clairsemées balançaient le ciel, le faisant ressembler à un arbre tombé. Cela vous fait vous demander si la nature a fait une énorme erreur. Une légende kenyane dit que le baobab s’est tellement plaint de son apparence et de sa taille que Dieu s’est mis en colère et l’a soulevé et a planté ses racines en l’air.
Arbre endémique à Madagascar
Parmi les huit espèces de baobab dans le monde, six sont endémiques à Madagascar, une en Afrique et une en Australie. Seul ce dernier n’est pas menacé. Vous avez peut-être vu partager une photo d’un baobab de Madagascar planté à Dubaï, qui a fait sensation sur Internet. Soyons immédiatement assurés que le post accusant Dubaï est faux. Ou plutôt une erreur de news. C’est une variété australienne cultivée à Dubaï, pas une variété malgache. Avec des guides des vacances à Madagascar, vous aurez la possibilité de découvrir ces arbres géants.
Baobab, l’arbre de vie à Madagascar
Bien que leur bois soit inutile, les baobabs abritent de nombreuses orchidées, lémuriens, oiseaux et reptiles, où ils peuvent passer toute leur vie sans jamais voir le monde extérieur. De plus, les Malgaches utilisent toutes ses composantes dans leur vie quotidienne. Par exemple, ses fibres sont utilisées pour fabriquer des cordes, des toits ou des murs de maison, et même des tissus. Sa sève, son écorce et ses feuilles sont très appréciées pour leurs propriétés médicinales : pour lutter contre l’inflammation, les maladies de la peau, les coliques, la fièvre, ou comme désinfectant. Sa pulpe s’appelle « baobab » et est utilisée comme boisson rafraîchissante. Elle se marie bien avec la menthe, le citron, le lait, etc. Les baobabs sont riches en vitamine C (six fois plus que les oranges) et en calcium (deux fois plus que le lait), et sont également une riche source d’antioxydants, quatre fois celle du kiwi ou des pommes. Ses feuilles sont une excellente source de vitamine A, de calcium, de fer, de potassium, de magnésium, de manganèse, de molybdène et de phosphore, et ses graines sont riches en protéines. Ces dernières années, il a gagné le statut de superaliment.
Au niveau culturel
À Madagascar, sur le plateau de Mahafaly, le baobab comme arbre de vie prend une dimension plus grande. Région très sèche et aride, l’arbre est littéralement devenu une citerne. Un contenant naturel qui permet à la population locale de stocker de l’eau pour survivre. Une pratique particulière héritée des ancêtres du village en adaptation à la sécheresse et famine qui a frappé la région, vers 1920. Les trous dans les baobabs stockaient de l’eau après les rares orages, mais ne pourrissaient pas. Cela leur inspira l’idée de la transformer en citerne.